Tout comme l’œuf, le lait est un aliment avec un important apport nutritionnel. Il contient tous les nutriments essentiels, ce qui en fait un milieu de culture idéale. De ce fait, de nombreux contrôles s’imposent pour empêcher la prolifération des germes. Heureusement, les éleveurs et les industriels ont le choix entre plusieurs procédés permettant d’assurer une qualité supérieure du lait et de ses produits dérivés.
Les critères de qualité dans l’industrie laitière
Des normes spécifiques ont été édictées dans le but d’assurer la qualité sanitaire du lait. Les producteurs et les industriels doivent se conformer aux critères d’hygiène imposés par les autorités compétentes. Les produits laitiers sains contiennent moins de 100 000 UFC de germes par mL. Par ailleurs, les professionnels doivent tout mettre en œuvre pour que le nombre de cellules somatiques ne dépasse pas 400 000/mL.
Des critères de composition entrent également en jeu. Le lait doit contenir 38 g/L de matières grasses et 32 g/L de substances protéiques. L’absence de traces d’antibiotiques et de pesticides est aussi exigée.
Les acteurs de la filière laitière réalisent de nombreux contrôles en vue de répondre à ces exigences. Que ce soit lors de la traite des vaches, du transport du lait ou de sa transformation, des échantillons seront prélevés puis analysés. Dans ce circuit, les laboratoires interprofessionnels jouent un rôle particulièrement important. Néanmoins, de plus en plus d’industriels se dotent des équipements nécessaires pour accéder à la composition fine du lait. Grâce à ces dispositifs, on parvient à évaluer la qualité des produits laitiers avant leur commercialisation. Pour découvrir ces appareils, il suffit de consulter le site internet d’un fabricant d’outils de mesure destinés aux acteurs de la filière laitière.
Les solutions de contrôle qualité employées dans l’industrie laitière
Il existe de nombreuses solutions permettant de perfectionner le contrôle de qualité du lait. Les producteurs et les industriels confient cette tâche à des laboratoires spécialisés. Ces derniers usent de différentes méthodes d’analyse.
Actuellement, la spectrophotométrie infra-rouge est l’un des procédés les plus employés pour évaluer la qualité du lait. Cette technique consiste à exposer le prélèvement à un rayon infrarouge. En interprétant le spectre MIR obtenu, on arrive à connaitre avec précision la composition de l’échantillon.
Pour ce qui est du comptage des bactéries, les laboratoires basent leurs estimations sur la cytométrie de flux. Cette méthode permet de compter et d’identifier les micro-organismes présents dans un liquide.
Selon les résultats collectés, les industriels réalisent ensuite les traitements appropriés pour respecter les normes d’hygiène et de composition. Pour les éleveurs, le contrôle de qualité du lait ne sert pas uniquement à préserver la santé des consommateurs finaux. En exploitant les données recueillies, les producteurs parviendront à améliorer l’alimentation du cheptel et à développer des techniques d’élevage plus performantes.